Is love a drug ?

is love a drug ?
is love a drug ?

Is love a drug ? Il semblerait que oui !

Ah l’amour ! On aime, pour la plupart. On est aimé ou on aimerait bien être aimé, mais surtout on aimerait savoir ce qu’est aimer ?

Honnêtement, l’amour c’est bon. On se sent bien, on se sent vivant. A ce simple sentiment on ne fait qu’un avec soi et le monde. Plus de réflexion, plus d’esprit. Une simple béatitude qui se substitue volontiers à nos tracas, notre recherche existentielle de sens dans notre vie. En fait ça fait un peu comme… Une drogue. Et bien c’est un peu l’idée.

Dans notre cerveau, l’amour active le circuit de la récompense et libère un joli cocktail d’hormones : dopamine, sérotonine, endorphines, ocytocine etc.. On va alors être en recherche de l’autre, on a alors d’yeux plus que pour l’être aimé et on peut alors vivre d’amour et d’eau fraiche. Pour en constater l’addiction il n’y a qu’a vous rappeler l’état dans lequel vous ou l’un de vos proches s’est retrouvé après une rupture. Pire qu’un sevrage.

Pire !

Mais ça n’est pas tout. L’amour pense aussi à déconnecter notre cortex préfrontal, qui permet la prise de décision rationnel. Mais également l’amygdale qui est impliqué dans la peur, le jugement, les émotions négative etc. L’amour rend aveugle quoi.

Is love a drug ? Oui mais pas que

Problème, soit on n’a pas l’être désiré ou l’on perd l’être aimé et là c’est la souffrance. Soit le désir est partagé, on se met ensemble et… la personne ne nous manque plus puisqu’elle est là. D’où le fait que « l’amour dure 3 ans ». Neurologiquement parlant, comme pour toutes les drogues, le circuit de la récompense s’habitue et l’être aimé nous fait de moins en moins d’effet. Aussi, comme le dit si bien Schopenhauer : « toute notre vie oscille comme un pendule, de droite à gauche, de la souffrance à l’ennui. ».

Mais tout n’est pas perdu. Après tout il y a des couples heureux ! C’est bien qu’il y a quelque chose qui cloche. Quelque chose de plus qu’une simple action neurochimique qui fonctionne 3 ans et fin. C’est parce que l’amour décrit précédemment c’est l’amour Platonicien, l’amour comme désir, le désir comme manque. Or si l’amour est désir, le désir n’est pas nécessairement le manque. Sinon ces messieurs auraient tous quelque petit problème au niveau de la reproduction et l’espèce humaine n’aurait pas tenu longtemps. C’est là ou Spinoza intervient et nous apprend que le désir est puissance ! Si le manque c’est la faim, le désir c’est l’appétit. Ce n’est plus le manque mais la présence, la possibilité de jouir de ce qui est, de ce que l’on a, d’avec qui l’on est. Alors, comme le dit si bien Aristote « Aimer c’est se réjouir », ce à quoi Spinoza rajoute qu’aimer c’est se réjouir de l’existence de l’être aimé.

D’où la définition de Spinoza : « L’amour c’est la joie qui accompagne l’idée d’une cause extérieure ».

Aussi, pour votre Saint-Valentin, ne sortez pas le poncif « je t’aime comme au premier jour », votre partenaire sentira l’arnaque. Optez plutôt pour un « depuis le premier jour, ma plus grande source de joie, c’est toi ! »

Fun Fact : Sur le long terme, l’amour réduit la dépression, augmente le bien-être et améliore votre santé.

« Depuis le premier jour, ma plus grande source de joie, c’est toi ! »

Les ressources de l'article

L'AUTEUR

Stanislas Bayallal, diplomé de philosophie et future diplomé de psychologie. Cinéphile et amoureux de la science et de la connaissance.

Stanislas est en stage de Master 2 à Positran de Janvier à Juin 2022.

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